Faire craquer les doigts, ma boss n’aime pas le faire, pire elle déteste entendre ce bruit lorsque vous passez tout votre temps à éclater vos doigts, au service. Comme elle, beaucoup de personnes sont très sensibles au bruit que font ces craquements de doigts et comme moi, également, beaucoup de personnes s’y adonnent à longueur de journée sans s’en rendre compte ou de façon très volontaire. Mais comment ces petits bruits sont-ils produits ? Cela affecte-il notre santé ? C’est ce que nous allons tenter de savoir dans les lignes suivantes.

Rien à voir avec les os !

Ha bon ? J’aurai pourtant juré le contraire tellement dès fois on se fait mal à force de s’acharner sur nos petits doigts qui ne nous ont rien demandé, pourtant. Comment cela se produit donc ?

Il parait qu’un liquide appelé ‘‘synovial’’ lubrifie les articulations et dans lequel se formeraient parfois de petites bulles de gaz. Vous voyez où l’on veut en venir ? Lorsque nous faisons craquer les doigts, ce sont donc ces bulles-là qui explosent pour produire ce ‘‘cracck’’…qui fait apparemment plus de bruit que de mal.

Mais le liquide synovial n’en serait pas la seule cause, parfois ce sont les tendons  qui produiraient le bruit de craquement en se glissant rapidement au-dessus des muscles, pendant que nous exerçons la pression sur les doigts.

Bon ou mauvais pour la santé ?

Pas vraiment, si on en croit aux récentes déclarations d’un certain Docteur Donald L. Unger, un scientifique qui a accepté de servir de cobaye pour les besoins d’une étude sur le craquement des doigts et ses influences sur notre santé. Le docteur devait alors faire craquer les doigts d’une seule main et épargner ceux de l’autre, pendant…six ans environ, histoire de savoir si la main cobaye serait plus sensible à l’arthrite. Que nenni ! Aucun problème avec les os de la main cobaye tout le temps qu’aura duré l’expérience.

Toutefois, une autre étude avait essayé d‘établir un lien étroit entre le craquement des doigts et le gonflement des mains, sans arriver à prouver scientifiquement cette théorie.

Bon, disons qu’il faudra désormais y aller avec modération, car sait-on jamais !