L’information est désormais officielle. Hervé Renard, l’ex sélectionneur des éléphants de Côte d’Ivoire et vainqueur de la dernière coupe d’Afrique des nations, officiera sur le banc Lillois en tant qu’entraîneur pour les trois saisons à venir. Après son succès en Afrique, celui qui vient d’entrer dans l’histoire du football africain en devenant le seul entraîneur ayant remporté la CAN avec deux pays différents s’apprête à écrire les prochaines pages de sa carrière et de l’histoire du club lillois.

Deux fois champion d’Afrique entre 2012 et 2015

Hervé Renard, c’est le nouveau sorcier blanc de l’Afrique. Mais c’est aussi un homme au parcours exceptionnel qui a entamé très tôt le métier de coach, à seulement 31 lorsqu’il entraînait pour la première fois à Draguignan entre 1999 et 2001. Embarqué par Claude Leroy en tant qu’adjoint à Shanghai

(2002-2003), Cambridge United (2004-2005) et avec le Ghana (2007-2008) pour parfaire son apprentissage, Hervé décide de voler de ses propres ailes et devient, en 2008, sélectionneur d'une équipe zambienne longtemps restée dans les oubliettes sur la scène du football africain. Sortie de nulle part, la Zambie va créer la sensation en remportant la CAN en 2012, le premier titre dans l'histoire du pays, face aux éléphants de la Côte d'Ivoire.

Deux années plus tard, il va rééditer l’exploit, cette fois-ci avec l’équipe qu’il avait battue en 2012, c’est-à-dire la prestigieuse équipe ivoirienne et son capitaine Yaya Touré, le sociétaire de Manchester City. Entrés timidement dans la compétition avec deux matchs nuls étriqués (1-1) face à la Guinée et le Mali, les éléphants alors coachés par le Français vont monter en puissance pour battre respectivement le Cameroun (1-0), l’Algérie et le Congo (3-1) avant défier le Ghana des frères Ayew en Finale. Hervé soulèvera son deuxième trophée au terme d’une séance de tirs au but époustouflante et offre enfin le 2^e sacre continental à la Côte d’Ivoire qui n’avait plus gouté à la joie d’une victoire finale à la CAN, depuis 1992.

Mais technicien français n’a pas souhaité continuer avec les pachydermes ivoiriens, lui qui posé ses valises à Lille pour y écrire les prochaines pages de sa fantastique histoire.